Badiî Ben Mabrouk, le président de l’Association tunisienne de transparence dans l’énergie et les mines (ATTEM), a, dans une interview, ce jeudi, à Africanmanager, reconnu l’existence d’un déficit de communication dans le secteur de l’énergie, précisant, toutefois, que, dans l’évaluation globale du secteur énergétique, la Tunisie a un classement moyen mais qui aurait pu être meilleur, en raison précisément de l’absence de communication et de divulgation de l’information.
« Il y a une lacune et un gap entre ce qu’attend la société civile et les données du gouvernement et des opérateurs actifs dans le domaine », a précisé le président de l’ATTEM, avant d’expliquer que cette carence en communication induit une incompréhension et ouvre la porte à la spéculation, laquelle ne mènera qu’à la tension sociale, selon ses dires.