Selon le témoignage d’un militaire repris par le député Sahbi Ben fraj, il y avait à l’origine de la fusillade de la caserne de Bouchoucha, mardi, qui a fait 8 morts et 10 blessés, le rejet d’une demande de permission présentée par le tireur à son supérieur hiérarchique ainsi que d’une demande de mutation.
Le témoin qui est un camarade du tireur a précisé que le jour des faits, dans la matinée, ce dernier a relancé ses demandes à son supérieur, essuyant un nouveau refus, et c’est alors qu’un accrochage verbal a éclaté entre l’un et l’autre, qui a vite fait de dégénérer. Sous le regard impuissant d’un groupe de militaire accourus sur le lieu de l’incident, le tireur s’est emparé du poignard d’un camarade à l’aide duquel il a asséné un coup à ce dernier avant de le dépouiller de son arme de service pour tirer d’abord sur son supérieur puis sur les autres militaires.
D’après le témoin cité par le député, le tireur ne montrait manifestement aucun signe d’appartenance religieuse islamiste.
