Les membres de la commission administrative de l’Union régionale du travail (URT) à Gafsa ont appelé à la « reprise immédiate du travail » à la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) et au Groupe chimique tunisien (GCT).
Ils soulignent, dans un communiqué, que les décisions du conseil ministériel consacré à la région sont « acceptables jusqu’à un certain point et qu’elles peuvent être le point de départ pour l’impulsion du développement » dans la région.
Ils demandent « d’accélérer le démarrage de la réalisation effective des projets annoncés lors de ce conseil ministériel et d’appliquer la décision relative à l’envoi d’un émissaire du gouvernement pour le suivi des décisions prises ».
Les membres de la commission administrative de l’URT réunis sous la présidence du secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Bouali Mbarki, réaffirment « leur soutien aux protestations pacifiques pour demander le développement et l’emploi, dans la région », mais aussi « leur attachement au respect du droit au travail des employés de la CPG et du GCT ainsi qu’au règlement de la situation des ouvriers de chantiers, surtout ceux d’après 2010 « .
Le communiqué impute aux autorités régionales et nationales la responsabilité de la poursuite de la tension sociale dans la région, tout en dénonçant « l’exploitation suspecte des protestations sociales et les tentatives de les faire dévier de leur caractère pacifique, à des fins partisanes ».
D’autre part, le communiqué considère que la dégradation de la situation économique et sociale dans la région est « le résultat de l’incapacité du gouvernement de trouver des solutions efficaces aux problèmes du développement et de l’emploi », appelant à « l’accélération de la lutte contre la corruption administrative et financière qui sévit dans la plupart des entreprises de la région », selon le communiqué.
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