Le câble électrique sous-marin devant relier l’Italie et la Tunisie programmé depuis des années par l’italien Terna et la Steg devrait faire partie du Fonds pour les investissements stratégiques dans le plan Juncker (EFSI), selon la ministre italienne pour le développement, Federica Guidi, et le ministre tunisien de l’Industrie, de l’énergie et des mines, Zakaria Hamad. Les ministres ont écrit à ce propos au chef de la politique étrangère de l’UE Federica Mogherini, au vice-président de la Commission de l’UE, Maros Sefcovic, et au commissaire Johannes Hahn.
Terna et Steg sont partenaires dans une entreprise qui a étudié le projet pendant des années pour un coût d’environ 600 millions d’euros alloués à la pose d’un câble de 200 km sous la mer. Les deux ministres, après avoir rappelé que lors de la Conférence euro-méditerranéenne de l’énergie en novembre dernier à Rome, au cours du semestre de la présidence de l’UE, une partie des projets d’intérêt stratégique pour l’UE et les États méditerranéens du Sud ont été sélectionnés pour l’intégration des secteurs électrique et gazier, ont souligné que le projet étudié par Terna et Steg en fait partie. Les avantages de ce projet seraient, selon les deux pays, très bénéfiques à la fois pour la Tunisie et l’Italie, outre le renforcement la sécurité des approvisionnements pour les pays de l’UE.
Les deux ministres ont également souligné la volonté des deux gouvernements de poursuivre le projet qui, eu égard aux avantages qu’il apporterait à l’UE, auraient besoin du soutien financier de l’Union afin d’avancer, car il est difficile de financer dans le cadre de mécanismes de tarifs réglementés. Pour cette raison, les ministres espèrent que, afin de débloquer le financement de l’UE, le projet sous-marin sera retenu par le Fonds européen d’investissement stratégique(EFSI) afin de lui attirer les investissements privés.
