Le secrétaire d’Etat à la Sécurité, Rafik Chelly, a confirmé mardi au quotidien Al Maghreb, que les deux journalistes tunisiens Soufiène Chourabi et Nadhir Gtari sont décédés, déclarant explicilement que : « il est apparu que l’opération de liquidation a été perpétrée depuis longtemps, et c’est pourquoi nous n’avons pas pu identifier la partie qui l’a revendiquée ou exigé une rançon ; depuis 8 mois, aucune partie n’a revendiqué l’opération ».
Il a ajouté qu’il est difficile de localiser l’endroit où les deux journalistes tunisiens ont été enterrés, signalant que la délégation tunisienne rebroussera chemin bientôt.
Il est important de noter que ces déclarations contredisent nettement celles faites ce mardi par le ministre de l’Intérieur, Najem Gharsalli selon lesquelles le MI ne dispose d’aucune information sur le sort des deux journalistes enlevés.