Malgré tout le tapage qu’ils essaient de créer autour de la prétendue légitimité des demandes purement financières qui justifieraient la grève des enseignants, les Tunisiens viennent de les désavouer sans autre forme de procès. Interrogés par Sigma dans le cadre du baromètre politique du mois de mars, ils étaient 57,2 % à s’opposer explicitement aux demandes d’augmentation salariale des enseignants du secondaire et du primaire. A 85 %, les Tunisiens s’opposaient aussi à la grève des enseignants qui ne finit plus et qui menace depuis des mois l’avenir de toute une génération d’élèves. Puisse l’UGTT en tirer les conséquences qui s’imposent et retenir sa base avant que la grève ne lui revienne un boomerang au visage !
- Publicité-