Le déficit commercial a baissé de 23,7% au cours des deux premiers mois de 2015( Janvier et Février) pour atteindre 453,4 millions de dinars, et ce, pour la première fois depuis 1993, selon des statistiques du ministère du commerce.
Le déficit commercial a atteint, fin février 2015, 1458,5 millions de dinars contre 1911,9 millions de dinars, au cours de la même période de 2014, avec une amélioration du taux de couverture de 6,1 points, passant de 70,2% en 2014 à 76,3%, d’après M. Lotfi Khedhir, chargé de mission au ministère du commerce.
Cette baisse est due à l’augmentation des exportations de 4,1% au cours des mois de janvier et février 2015 ainsi qu’à la baisse des importations de 4,2%, contrairement au taux enregistrés en 2014, année au cours de laquelle les importations et les exportations ont cru respectivement de 8,3% et de 2,7%, et le déficit commercial avait augmenté de 24,3%.
Pour 2015, la hausse des exportations est imputée particulièrement, à la hausse des recettes de l’huile d’olive, lesquelles sont passées de 45,4 millions de dinars à 447,7 millions de dinars ainsi que celles des dattes d’une valeur de 20 millions de dinars.
D’autres secteurs ont enregistré une hausse de leurs exportations, tels que le cuir et chaussures ( 7,1 %) et les Industries mécaniques et électriques( 9%).
La baisse du déficit commercial, qui n’a pas été enregistrée au détriment des matières premières, dont les importations ont cru de 34% au cours des deux premiers mois de 2015, est due également, à la régression du déficit commercial énergétique de 38,3 millions de dinars, pour atteindre 576,8 millions de dinars contre 615,1 millions de dinars.
Le déficit commercial est appelé encore à baisser pour peu que certains facteurs soient réunis, citant notamment, la reprise du niveau de production du phosphate et de l’exportation pour atteindre le pic de la production et de la commercialisation, outre l’amélioration de la qualité des produits exportés pour combler la régression du taux de change du dinar tunisien.
Par ailleurs, il a appelé les entreprises à regrouper leurs achats en matières premières afin de réduire les coûts.
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