AccueilLa UNETunis : La Tunisie 107ème dans l’indice de liberté économique

Tunis : La Tunisie 107ème dans l’indice de liberté économique

La Tunisie a la 107ème économie la plus libre dans le monde avec le score de 57,7, selon l’Indice de liberté économique pour 2015 élaboré par « Heritage Foundation » et le Wall Street Journal.

Son score est de 0,4 point de plus que l’année dernière, avec des améliorations dans le contrôle des dépenses publiques, la lutte contre la corruption, la liberté d’entreprise largement contrebalancée par le recul de la liberté de travail et la liberté monétaire. La Tunisie est classée 11ème sur 15 pays de la région Moyen-Orient / Afrique du Nord.

La transition de la Tunisie vers une économie plus ouverte et inclusive a été entachée par l’instabilité politique et l’indécision dans la mise en œuvre des réformes essentielles. Au cours des cinq dernières années, la liberté économique en Tunisie a reculé de 0,8 point, avec des dégradations dans quatre des dix libertés économiques, y compris les droits de propriété, le contrôle des dépenses publiques et la liberté monétaire.

L’incompatibilité avec l’Etat de et la règle de droit et l’inefficacité réglementaire ont affaibli le fragile cadre économique de la Tunisie. Des années de corruption sous le régime de Ben Ali ont inculqué une culture de népotisme et de copinage qui a empêché la libéralisation du marché dont le pays a tant besoin. La poursuite des réformes structurelles et institutionnelles sera essentielle pour la réussite de la transition actuelle de la Tunisie vers une viable économie de marché.

Au sujet de la catégorie « Etat et règle de droit », les auteurs du classement soulignent que la gestion par la Tunisie des litiges commerciaux est assez efficace par rapport aux normes régionales, mais de lents progrès ont été uniquement enregistrés au titre de la réforme du système judiciaire. Une majorité de citoyens affirment que la corruption a augmenté au cours des deux dernières années alors que l’effondrement de l’autorité a encouragé la prolifération de la corruption à des niveaux subalternes de l’administration et dans l’application de la loi. Les droits de propriété ne sont pas protégés efficacement.

Les scores obtenus dans cette catégorie est 40.0 pour les droits de propriété et 41.0 pour l’absence de corruption.

Pour ce qui est de la taille du secteur public, autre corrélation de la liberté économique, le taux de pression fiscale pour les personnes physiques et les particuliers en Tunisie est de 35 pour cent, alors que le taux d’imposition des sociétés est de 30 pour cent. Les autres impôts comprennent une taxe sur la valeur ajoutée et la taxe foncière. Le fardeau fiscal global est égal à 21 pour cent de la production nationale. Les dépenses publiques s’élèvent à 31,2 pour cent du produit intérieur brut, et la dette publique équivaut à 44 pour cent de l’économie nationale.

Voici les scores décernés au titre de ce volet : dépenses publiques : 70.8 ; liberté fiscale : 74.3.

Troisième catégorie, l’efficacité réglementaire. A ce propos, il est indiqué que les précédentes réformes de la réglementation ont été, dans une très large mesure, cosmétiques, n’ayant pas créé une dynamique de croissance des entreprises. En l’absence d’un marché du travail qui fonctionne bien, le travail informel persiste dans de nombreux secteurs. L’Etat a réduit les subventions pour le pain, le sucre, et d’autres produits de base en 2014 mais s’est rétracté finalement dans l’augmentation des prix de l’essence subventionnés pour réduire le déficit budgétaire.

Scores : liberté des affaires : 81.2 ; liberté de travail : 69.1 ; liberté monétaire : 74.8.

Quatrième catégorie, l’ouverture des marchés. L’indice relève que les droits de douane s’élèvent en moyenne en Tunisie à 14,4%. Certaines importations agricoles se heurtent à des obstacles supplémentaires. Dans la plupart des cas, l’investissement étranger est plafonné par le gouvernement. Les investisseurs étrangers ne peuvent pas posséder de terres agricoles. Le secteur financier est faible, fragmentée et dominée par le gouvernement. Les options de financement pour les start-ups et les petites et moyennes entreprises restent très limitées, avec des marchés de capitaux sous-développés.

Score : liberté du commerce : 61.2 ; liberté de l’investissement : 35.0 ; liberté financière : 30.0.

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