Le chef du gouvernement désigné, Habib Essid, est en train de mettre la dernière main à son équipe ministérielle où seront représentés Nidaa Tounès, l’UPL, Afek et surtout Ennahdha, ainsi que des indépendants, selon des sources proches du dossier citées par Assabahnews.
Le gouvernement devrait comprendre 41 membres, soit deux portefeuilles ajoutés par rapport à celui annoncé dans un premier temps, et il sera composé de 4 ministres délégués, 22 ministres et 15 secrétaires d’Etat.
Les portefeuilles ajoutés sont ceux de ministre délégué auprès du chef du gouvernement, un poste qui sera attribué à Zied Laadhari, porte-parole officiel du mouvement Ennahdha, et de secrétaire d’Etat aux migrants, relevant directement de la présidence du gouvernement.
Dans la nouvelle architecture gouvernementale, l’UPL conservera les trois portefeuilles qui lui avaient été attribués avec la migration de Mohsen Hassen du tourisme vers la formation professionnelle & emploi, alors que le portefeuille du tourisme sera confié à Selma Elloumi Rekik , dirigeante à Nidaa Tounès. Les deux autres ministères revenant à l’UPL sont ceux de la jeunesse et des sports dont le titulaire demeure Maher Ben Dhia, et du développement, de l’investissement et de la coopération internationale à la tête duquel a déjà été nommé Néjib Derouiche.
Il est, d’autre part, de plus en plus question d’attribuer deux secrétariats d’Etat à Ennahdha, mais on ignore pour l’instant les noms de leurs titulaires, contrairement au portefeuille de ministre délégué auprès du chef du gouvernement confié à Zied Laadhari.
Quant à Afek Tounès, il aurait obtenu deux portefeuilles ministériels dont les technologies de communications et l’économie numérique et un secrétariat d’Etat.
D’autre part, Habib Essid est en train de plancher sur certains remaniements qui toucheront les ministères de l’éducation et des finances et quelques secrétariats d’Etat.
Reste le cas Najem Gharsalli, ministre de l’Intérieur. Le chef du gouvernement désigné y tient fermement, mais Nidaa Tounès et Ennahdha y sont opposés. La balle est donc dans le camp de Habib Essid.
