AccueilLa UNECoface-Tunisie :De meilleures performances en 2015!

Coface-Tunisie :De meilleures performances en 2015!

Le leader mondial de l’assurance-crédit Coface vient de publier une note consacré à la région DU Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA), estimant que « la Tunisie et le Maroc devraient afficher les meilleures performances économiques en raison de la reprise économique en Europe ».

L’étude de la Coface a montré, en outre, que l’activité économique devrait s’accélérer quelque peu dans la région MENA en 2015.

En ce qui concerne les pays importateurs de pétrole (Egypte, Jordanie, Liban, Maroc, Tunisie), Coface a souligné que la reprise du tourisme, le regain de confiance des investisseurs et la relance des exportations devraient contribuer de manière positive à la croissance.

La croissance des pays importateurs de pétrole est attendue autour de 2,5 % en 2014 et de 3,4 % en 2015. Cela étant, ces pays connaissent des taux de chômage, des déficits budgétaires et des déficits courants élevés.

Par ailleurs, dans une autre note, Coface a souligné que le gouvernement tunisien est appelé à faire face à de multiples défis sociaux et économiques, ainsi qu’aux attentes de la population. « Les enjeux majeurs demeurent la création d’emplois et une meilleure répartition sociale et géographique de la croissance », lit-t-on dans cette note.

L’assureur- crédit a indiqué, sous un autre angle que la Tunisie demeure exposée au risque de débordement du conflit libyen sur son propre territoire et de l’entrée de certains djihadistes sur son sol. A cela s’ajoute l’afflux massif de réfugiés libyens à la frontière qui risque de peser sur l’activité.

S’agissant de l’année 2015, l’étude de Coface souligne qu’en 2015, l’activité tunisienne devrait légèrement s’accélérer et l’économie devrait être soutenue par la croissance des services marchands et en particulier les télécommunications, mais également par une augmentation plus vigoureuse de la production agricole et de l’industrie oléicole. Le ralentissement observé dans les secteurs d’extraction affaibli par les tensions sociales risque, toutefois, de se prolonger en 2015 et de limiter la reprise. La consommation et l’investissement devraient augmenter de 5%. Cette reprise devrait être également portée par un léger accroissement des exportations qui resteront néanmoins limitées par la faible reprise en zone euro.

En raison de coupes dans les dépenses courantes et les subventions, le déficit budgétaire de la Tunisie, comme le note l’étude, pourrait légèrement se tasser en 2015. La dette publique, déjà supérieure, en part du PIB, à la moyenne des pays émergents comparables, augmente graduellement, mais elle est en partie interne et, pour le solde, contractée à des conditions concessionnelles.

Les comptes extérieurs vont rester sous pression mais le déficit courant devrait quelque peu se réduire en 2015. La baisse du cours du pétrole, conjuguée à l’entrée en production de certains champs pétroliers découverts en 2013, devrait permettre de réduire le déficit énergétique. Par ailleurs, la légère progression des exportations devrait juguler l’accélération attendue des importations soutenue par une demande intérieure forte.

S’agissant des ratios d’endettement extérieur, ils vont passablement s’améliorer en 2015 et le déficit budgétaire se réduit progressivement.

Côté solvabilité, l’étude montre que la qualité des actifs et la rentabilité du système bancaire, déjà faible avant 2011, se sont dégradées. Avec l’appui du FMI, le pays a engagé un ensemble de mesures visant à répondre aux vulnérabilités de ce secteur. Il a entre autres, initié un programme de restructuration du système en recapitalisant certaines banques détenues par l’Etat.

« En raison de la chute de l’ancien régime et de l’instabilité politique et économique, l’environnement des affaires reste problématique », souligne Coface, expliquant que la loi sur les faillites et une refonte du code des investissements de 2014 devraient permettre une amélioration du climat des affaires. Néanmoins, ce dernier reste marqué par un manque de compétitivité, une lourde bureaucratie et une persistance de la corruption et de l’insécurité.

Par ailleurs, Coface constate une hausse des incidents de paiement et un allongement des délais de recouvrement des créances.

Kh.T

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