Le chef du gouvernement désigné, Habib Essid annoncera lundi prochain, la nouvelle composition de son gouvernement pour la soumettre aux députés de l’Assemblée des représentants du peuple, le lendemain, mardi, aux fins du vote de confiance, étant rappelé que le mercredi est le dernier jour du délai imparti pour le vote de confiance.
S’agissant plus précisément de cette composition, il est attendu que le parti Akek y fasse son entrée avec le soutien du mouvement Ennahdha au gouvernement tel que recomposé.
Selon des sources concordantes, Habib Essid est déterminé à ne pas se séparer des services de Najem Gharsalli qu’il a nommé à la tête du ministère de l’Intérieur tant que des preuves probantes ne viennent pas étayer les soupçons et les accusations dont il est l’objet.
En revanche, des changements sont attendus en ce qui concerne nombre de portefeuilles, à l’instar de ceux du tourisme, des finances, de l’investissement outre ceux de l’emploi, de l’éducation et des technologies de communication avec la possibilité de changer le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur chargé des la Sécurité.
D’après des sources citées par Assabahnews, Selma Elloumi Rekik se verrait confier le ministère du tourisme alors que celui de l’emploi reviendrait à Mohsen Hassen.
Enfin, il est question de créer uin poste de ministre délégué auprès du chef du gouvernement et un secrétariat d’Etat à la migration.
Comme on peut le voir, Habib Essid ne se contentera pas de changer quelques titulaires de portefeuilles, mais il procèdera à un bouleversement de la composition du gouvernement.
L’Alliance Démocratique sur les rangs
Dans le même temps, le chef du gouvernement désigné, semble chercher à élargir la plateforme de son gouvernement. A cet effet, il a proposé à l’Alliance Démocratique (AD) de rejoindre le cabinet ministériel », a indiqué, mercredi, le dirigeant à l’AD et élu du parti à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mehdi Ben Gharbia.
Reçu, mardi, par Habid Essid, Ben Gharbia a souligné la disposition de son parti à participer à ce gouvernement et à le soutenir, plaidant, dans le même contexte, en faveur de la formation d’un gouvernement de consensus national représenté par tous les partis politiques siégeant au parlement.
« La formation d’un gouvernement de consensus national permettra sans doute d’asseoir un paysage politique diversifié capable d’engager des réformes radicales pour répondre aux exigences de l’étape à venir », a-t-il expliqué.
Le chef du gouvernement désigné, Habib Essid, avait entamé, lundi, de nouvelles concertations sur la formation du gouvernement. Ce second tour de pourparlers intervient après l’annonce par la plupart des partis politiques représentés au parlement de leur intention de ne pas accorder la confiance au gouvernement dans sa présente forme.
