Dans le cadre de leur stratégie de développement et d’internationalisation, les groupes Oxia et Poulina Group Holding ont choisi de s’allier et créer une société commune, Adactis.Oxia.
Ce nouveau né, selon Imed Ayadi , directeur général de la société, assurera la gestion et capitalisera sur son savoir-faire et son expertise dans la conception, l’intégration et la gestion de systèmes d’information complexes.
« C’est une innovation par ce type de montage. Car, il s’agit d’une entreprise spécialisée dans la mise en place de l’infogérance des infrastructures et des systèmes d’informatique », a précisé le responsable lors de la cérémonie de lancement de l’activité de la société qui a eu lieu jeudi 22 janvier, indiquant qu’un rôle important va être joué par Adactis. Car, elle aidera les clients de gagner en agilité en leur apportant les innovations technologiques et organisationnelles nécessaires dans le domaine des infrastructures informatiques et des logiciels de gestion tout en garantissant le respect de la sécurité et de la confidentialité des données.
L’informatique, source d’efficience et de qualité
Adactis, opérationnelle déjà avec 200 clients, va permettre aux entreprises tunisiennes et à l’administration du pays de profiter pleinement des bonnes pratiques et les dernières technologies. Plus précisément, elle apportera à ses clients son expertise dans le domaine des solutions de gestion intégrée (ERP), du Cloud et des infrastructures et de BPS, et ce, grâce à ses services de conseil, d’intégration et d’outsourcing.
Pourquoi ce timing ? Sur cette question, il a affirmé que le début de la maturation de l’informatique en Tunisie ainsi que le retard affiché dans l’équipement des entreprises tunisiennes étaient parmi les facteurs principaux qui ont encouragé à la création de cette société.
Comme explication, Imed Ayadi a estimé que « c’est le moment d’accompagner les entreprises tunisiennes non seulement pour acheter les bonnes technologies, mais aussi pour bien savoir les utiliser pour que « l’informatique soit une source d’efficience et de qualité pour les consommateurs ».
Vers la réalisation de 5 milliards DT
Le projet semble très rentable, d’après le constat posé par le Président directeur général du groupe Poulina, Abdelwaheb Ben Ayed , sur la base des indices positifs relatifs au développement de l’off-shoring.
En effet, le chiffre d’affaires de l’off-shoring serait de l’ordre de 50 milliards DT d’ici 2020. Sur ce chiffre, le groupe Poulina pourrait réaliser 10%, l’équivalent de 5 milliards DT, soit à peu près le même chiffre généré par le secteur touristique, selon le premier responsable du groupe dans une déclaration à « Africanmanager ».
Une grande responsabilité incombe donc à Poulina Holding qui multiplie les efforts afin de relever ce défi de taille. Raison pour laquelle l’intérêt se focalise sur la formation et les systèmes d’informatique comme le Data center.
Abdelwaheb Ben Ayed a, dans ce cadre, relevé que « nous sommes en train de travailler pour créer ce microcosme informatique », précisant que cette démarche permettra de créer un environnement favorable pour l’absorption de l’épineux problème de chômage.
Il a rappelé que trois sociétés ont été créées en une année afin de pouvoir relever ce challenge.
Wiem Thebti
