AccueilLa UNELa Tunisie commence à rentrer dans les bonnes grâces des investisseurs...

La Tunisie commence à rentrer dans les bonnes grâces des investisseurs étrangers

« Les tendances sont susceptibles de rester favorables au marché, et tout bien considéré, pour les deux à trois prochains mois », a déclaré le groupe d’investissement Segal dans une note à ses clients. « Par conséquent, nous serions plus positifs que neutres sur la Tunisie », ajoute-t-il cité par Reuters

La Tunisie a signé un accord de deux ans avec le Fonds monétaire international en 2013, aux termes duquel elle accepte de suivre certaines politiques économiques telles que le maintien de son déficit sous contrôle, ce qui rend le marché des changes plus flexible avec des réformes structurelles.

Le gouvernement a déjà coupé les subventions pour les carburants, institué de nouvelles taxes et laissé le dinar se déprécier aux fins de la reconstitution des réserves de devises étrangères, mais d’autres réformes sont nécessaires. L’agence de notation Fitch a pointé du doigt le secteur bancaire de la Tunisie comme représentant une faiblesse structurelle majeure et mûr pour une révision.

En outre, les investisseurs s’inquiètent en particulier du déficit du compte courant du pays, d’autant plus que les investissements directs étrangers, 1,5 milliard de dinars tunisiens (780 millions) l’année dernière, selon les données officielles, demeurent en deçà de leur niveau d’avant 2011.

L’agence de notation Fitch a estimé à 8,3 pour cent du produit intérieur brut le compte courant 2014, le déficit de la Tunisie en raison des importations d’énergie. A titre de comparaison, celui du Maroc se situe à 6,7 pour cent.

Une certaine détente dans le déficit pourrait provenir venir des prix du pétrole qui ont chuté de 60 pour cent depuis juin 2014, prévoit Florence Eid, directeur général du groupe de réflexion Arabia Monitor. Mais ceci pourrait également peser sur les investissements directs étrangers en provenance des pays exportateurs de pétrole dans le Golfe.

« La Tunisie en tirera profit en termes de prix de l’énergie, mais ne pourra pas accélérer le rythme des investissements autant qu’elle aurait pu le faire », a déclaré Eid.

Robert Ruttmann, du bureau des investissements à Julius Baer, la plus grande banque suisse de gestion de titres, a exprimé des doutes sur une réédition des résultats boursiers obtenus l’année dernière en Tunisie.

« Les bénéfices tunisiens devront s’améliorer sensiblement cette année pour justifier d’autres hausses des prix de l’indice, » a-t-il dit, ajoutant qu’il ne recommandait pas les titres tunisiens aux clients.

- Publicité-

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Réseaux Sociaux

108,654FansJ'aime
480,852SuiveursSuivre
5,135SuiveursSuivre
624AbonnésS'abonner
- Publicité -