Charlie Hebdo : Les Tunisiens unanimement indignés et sous le choc !

La France et le monde sont sous le choc à la suite de l’attentat terroriste qui a visé, ce mercredi matin, le siège du journal satirique français « Charlie Hebdo », faisant 12 tués dont des caricaturistes de renom comme Cabu, Wolinski. L’attentat n’a pas encore été revendiqué et une gigantesque chasse à l’homme a été lancée pour retrouver les trois terroristes, auteur de cette boucherie.

L’onde de choc a touché la Tunisie dont la présidence du gouvernement a vigoureusement condamné, dans un communiqué, cette horrible attaque. Qualifiant cet attentat d’acte terroriste lâche, elle a exprimé sa solidarité avec le peuple français ami, appelant de nouveau la communauté internationale à un surcroît de coordination et de coopération dans la lutte contre le phénomène du terrorisme qui vise la sécurité et la stabilité dans le monde.

De son côté, le mouvement Ennahdha a condamné, l’attaque terroriste contre le siège de Charlie Hebdo à Paris. Dans un communiqué, le mouvement a déclaré qu’il a été horrifié et indigné par l’acte lâche et criminel ayant visé les journalistes et le personnel de Charlie Hebdo ce matin. « Nous condamnons avec la plus grande fermeté ces actes terroristes, leurs auteurs, leurs instigateurs et tous ceux qui les soutiennent », déplore le parti.

Ennahdha s’est dit, en outre, solidaire avec les familles des victimes et le peuple français et espère que les meurtriers seront arrêtés et traduits devant la justice avant de présenter ses sincères condoléances aux familles et proches des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

De même le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a condamné fermement l’attaque terroriste contre le journal en question, considérant cette attaque comme une menace directe contre la liberté d’expression.

Le président du syndicat a, dans ce cadre, exprimé l’espoir que cet attentat ne nourrira pas les sentiments de haine contre les musulmans en France.

De son côté, dans un statut posté sur sa page facebook officielle, l’UGTT a dénoncé cet acte terroriste, le qualifiant de criminel.

L’organisation ouvrière a, dans le même cadre, exprimé ses craintes et ses inquiétudes face à ce fléau qui ne cesse de se propager pour devenir aujourd’hui, un phénomène mondial, appelant toutes les forces internationales à s’unir pour lutter contre ce fléau.

L’UGTT a, également, réitéré son appel à tous les Tunisiens à la prudence et à la vigilance et à contribuer à l’effort de lutte contre le terrorisme.

En effet, le siège du journal Charlie-Hebdo a été visé par une attaque de très grande ampleur, ce mercredi en fin de matinée. Selon le parquet de Paris, le bilan est de douze morts, dont deux policiers, et de sept blessés, dont quatre très grièvement. Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier en France depuis celui du boulevard du Temple en 1835.

Arrivé sur les lieux un peu avant 13 heures, François Hollande a déclaré qu’il s’agit sans doute, d’un attentat terroriste. Il s’agit d’une attaque d’une ampleur inédite dans l’histoire des médias français, selon ses dires.

Il a, à ce propos, promis de faire le nécessaire pour arrêter les auteurs du carnage et les traduire devant la justice.

Quant à lui, le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Christophe Deloire, a parlé du «jour le plus noir de l’histoire de la presse française».

Plusieurs leaders mondiaux ont immédiatement condamné cet attentat à l’instar du Premier ministre Britannique, du président américain Obama et de la chancelière allemande, Merkel.

Une réunion ministérielle présidée par Hollande s’est tenue dans l’après-midi au Palais de l’Elysée. Une manifestation organisée par le parti Socialiste a eu lieu le même jour à Paris pour dénoncer cet acte barbare.

En réaction à l’attaque sauvage de Charlie Hebdo, les forces de l’ordre surveillent, depuis le début de l’après-midi, certains axes routiers et autoroutiers majeurs. Sur l’A4, des gendarmes armés de fusils mitrailleurs ont été positionnés aux péages. Ils sécurisent les lieux et contrôlent des véhicules alors que certaines sources judiciaires parisiennes laissent penser que les tueurs ont été repérés dans le secteur de Reims.

Kh.T