AccueilLa UNETunis : L’Algérie plaide pour un gouvernement issu des partis

Tunis : L’Algérie plaide pour un gouvernement issu des partis

La Tunisie a plus que jamais besoin d’un gouvernement issu des partis, a confié une source diplomatique algérienne de haut niveau à Africanmanager.

D’après notre source, ceci est important étant donné que les Tunisiens ont donné leur confiance à Nidaa Tounes, qui est appelé aujourd’hui à bien assumer ses responsabilité.

Le parti vainqueur des élections doit en fait désigner une personnalité appartenant à Nidaa pour être à la tête du futur gouvernement, a dit cette source qui a préféré gardé l’anonymat.

Dans ce cadre, elle a précisé que l’Algérie est en train de suivre de près les développements de la situation politique en Tunisie, plus précisément l’achèvement du processus transitionnel dont les répercussions seront certainement bénéfiques pour la stabilité du pays malgré les épars actes terroristes perpétrés dans certaines régions, dont le dernier en date est l’assassinat du policier Mohamed Ali Charaabi, poignardé et égorgé dans la nuit de samedi dernier à El Grifet dans la délégation d’El Fahs (gouvernorat de Zaghouan).

« L’accord des différents acteurs sur le nom du nouveau chef du gouvernement de manière consensuelle estt un indice positif pour la réussite de prochaines étapes ouvrant la voie à la résolution de différents problèmes confrontés depuis quelques années », a-t-elle estimé.

La Tunisie consolidera ses relations extérieures

Qu’en est-il de l’élection de Béji Caïd Essebsi à la tête de la magistrature suprême ? Sur cette question, la même source s’est déclarée enthousiasmée par cette désignation au motif que Béji Caïd Essebsi est une personnalité bien connue bien expérimentée en relations extérieures.

D’ailleurs, l’Algérie sera le premier pays où se rendra en visite le nouveau président de la République tunisienne comme il l’avait promis au lendemain de son élection, ce qui atteste des liens étroits qui unissent les deux pays.

Béji Caïd Essebsi, rappelle-t-on, a affirmé que la coopération tuniso-algérienne va se renforcer à l’avenir. « J’ai déjà déclaré pendant la campagne électorale que ma première visite officielle sera en Algérie. Je le confirme en tant que président », avait dit Essebsi.

Face à ces développements, la source diplomatique prévoit que la politique tunisienne extérieure va opter pour la promotion des relations bilatérales à travers l’adoption des nouveaux principes.

C’est important, car l’Algérie est le premier pays à avoir soutenu la Tunisie en accordant un prêt au premier gouvernement Essebssi, formé après la révolution de 2011, a ajouté la même source, ce qui reflète les relations fortes entre les deux pays.

Une responsabilité incombe donc au futur gouvernement tunisien qui ne devrait pas uniquement se limiter à promouvoir les liens économiques, mais aussi à s’atteler à d’autres dossiers préoccupants, notamment le terrorisme, phénomène qui en train de prendre de l’ampleur.

L’Algérie n’exclut aucune partie

Dans ce cadre, l’Algérie n’a pas manqué de souligner qu’elle n’exclut aucune partie pour relever les défis auxquels la Tunisie est confrontée.

L’ambassade algérienne en Tunisie s’est en fait déclarée ouverte à tous les acteurs intervenants tunisiens quelle que soit leur appartenance. Par cette position, la même source apporte un démenti aux informations relayées sur plusieurs médias selon lesquelles l’Algérie est intervenue dans les affaires intérieures de la Tunisie.

Création d’une commission commune pour le développement des zones frontalières

Evoquant la situation des zones frontalières tuniso-algériennes, la source diplomatique a déclaré qu’une commission commune vient d’être créée à l’effet d’examiner une panoplie de suggestions relatives à la promotion de ces zones.

Wiem Thebti

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