Samir Ben Amor, ancien conseiller de Moncef Marzouki, président de la République provisoire, a publié sur sa page Facebook, deux documents officiels appartenant à l’Etat Tunisien, accompagnés de ses commentaires faisant allusion à « une mauvaise gestion et un abus de pouvoir commis par l’ancien gouvernement de Béji Caied Essebssi » et ce à l’avant-veille des élections présidentielles.
Le premier document est une correspondance adressée par Béji Caïd Essebssi (BCE), Premier ministre à l’époque, à travers le secrétaire général du gouvernement Rafâa Ben Achour, dans lequel il demande à Tunisair de revoir le montant total des frais de son déplacement d’un montant de 850 mille dinars en comparaison avec d’autres factures dont les frais n’ont pas dépassé les 299 mille dinars.
Dans le deuxième document, une facture détaillée des frais de voyage de BCE du 15 mars au 17 mai et du 26 mai à destination de l’Algérie, du Maroc et de France.
Samir Ben Amor a essayé, par cette publication, de dire que le gouvernement de BCE a mal dépensé l’argent public alors que le Premier ministre avait refusé la facture et demandé sa révision en comparaison avec d’autres factures.
Les questions qui se posent : Samir Ben Amor n’était pas celui qui a dénoncé le phénomène de la fuite des documents officiels ? Pourquoi cette publication à quelques encablures du second tour de la présidentielle ?
Serait-elle la danse du coq ?
