Le dirigeant démissionnaire du mouvement Ennahdha, Hamdi Jebali a affirmé que le sourire qui est le sien fait partie de la guerre psychologique qu’il livre à ses adversaires et qu’il a gagnée grâce à son « affabilité et à sa patience », comme il avait remporté son combat contre l’ancien régime qui l’a embastillé de longues années durant.
Dans une interview à jawhara fm, il a ajouté que le reproche que lui font ses adversaires politiques de ne pas maîtriser la langue française relève aussi de la guerre phycologique qu’ils lui ont déclarée pour devenir une quasi accusation.
Concernant sa démission du mouvement Ennahdha, il a affirmé qu’il s’agit d’un « choix démocratique » dans un contexte de profonds désaccords avec les dirigeants du parti, ajoutant qu’il a préféré se retirer plutôt que s’engager dans un conflit et dans des « bagarres », selon ses dires.
Il a précisé que sa démission n’est pas due au fait que le mouvement Ennahdha n’a pas proclamé son soutien au candidat Moncef Marzouki se demandant : « Qui est Moncef Marzouki pour que je claque la porte du mouvement au sein duquel j’ai milité, et ce pour ses beaux yeux ? », pour affirmer ensuite que ceci est de l’ordre de l’impossible et qu’il n’a démissionné ni à cause de Béji Caïd Essebsi ni de Marzouki.
Il a souligné qu’il a démissionné dans l’intérêt du pays et d’Ennahdha, expliquant que son parti a mal choisi son positionnement dans le dialogue qui était censé avoir lieu entre des « parties équilibrées ».
