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Les Présidentielles vues par la presse étrangère

Faisant référence aux menaces de morts lancées contre certains candidats à la présidentielle, jeune Afrique souligne que la première élection présidentielle libre qu’a connu le pays depuis son indépendance est historique, mais elle aurait pu virer au fiasco, après une campagne électorale qui a tourné au pugilat verbal. Selon le magazine panafricain, les Tunisiens savent déjà que la seconde et dernière manche du scrutin se jouera le 28 décembre entre Béji Caïd Essebsi, fondateur de Nida Tounes, et le président sortant, Moncef Marzouki.

Le journal anglais The Guardian, a vivement félicité le bon déroulement du processus transitionnel en Tunisie au bout de trois ans après le renversement du régime du parti unique de Ben Ali. Cette période a été marquée, selon le journal , par l’adoption de la nouvelle constitution lors de laquelle les« laïcs »et les partis islamistes ont largement évité la tourmente qui a récemment touché d’autres Etats arabes post-révolutions.

Le quotidien français « Le Monde » a constaté que le scénario qui se dégage, au terme d’une journée électorale historique en Tunisie, est celui d’un second tour entre les deux rivaux, Moncef Marzouki, et le Président du parti Nidaa Tounès, Béji Caïd Essebsi. Les deux hommes semblent en effet s’imposer largement devant le reste des candidats aux élections présidentielles du 23 novembre 2014.

Le Figaro, a évoqué comment les Tunisiens ont été appelés à voter, hier, pour la première élection présidentielle depuis la « révolution de Jasmin » en 2011. C’est aussi la première fois qu’ils peuvent voter librement pour leur chef d’Etat depuis l’indépendance en 1956.

L’agence Reuters, a rappelé que Moncef Marzouki a appelé son rival au second tour, Béji Caid Essebsi à un débat télévisé qui sera retransmis en direct tout en saluant la Tunisie de sa transition démocratique réussie après plus de 3 ans depuis la chute du régime de Ben Ali, ce qui fait d’elle un modèle pour les pays arabes.

Le New-York times a été surpris par les Tunisiens qui ont fait la queue, dimanche, dans des lignes ordonnées et dans le calme, pour voter dans leur première élection présidentielle libre et démocratique, exprimant la volonté de tourner la page de la transition souvent houleuse après la révolution de 2011.

Selon le même journal, les années qui ont suivi la révolution tunisienne, le premier des soulèvements du Printemps arabe, ont été marquées par des manifestations, des assassinats politiques et par la montée du terrorisme contre lequel le pays a lutté pour instaurer la démocratie après des décennies de dictature.

Beaucoup d’électeurs ont déclaré dimanche qu’ils votaient pour M. Essebsi en raison de son expérience. Après avoir éjecté le président autoritaire Zine el-Abidine Ben Ali, les Tunisiens pourraient choisir un leader plus âgé que lui pour occuper le poste de Président de la République.

IK

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