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Tunis : Mehdi Jomaâ s’interdit toute « indiscrétion » sur son avenir politique

« J’ai dit que je terminerai ma mission et je prendrai une pause. C’est le plan que j’ai aujourd’hui et il n’y a pas plus d’indiscrétion à faire sur cette question », a déclaré le chef du gouvernement, Mehdi Jomaâ, dans une interview au groupe de presse marocain Le Matin, en réponse à la question de savoir ce qu’il ferait si les Tunisiens le sollicitaient. Il a ajouté que les Tunisiens ont voté et sollicité des équipes en qui ils ont confiance, et qui doivent rassurer les Tunisiens. « Je suis venu avec l’engagement de ne pas me présenter et j’ai tenu mon engagement », a-t-il tenu à préciser.

Il n’en a pas moins indiqué que « tant que l’arbitre n’a pas sifflé, on a pas encore fini », ajoutant qu’il doit terminer les élections présidentielles, puis « attendre la mise en place de ma nouvelle équipe, probablement vers février ou mars. Après, je vais retourner à une vie civile normale. Voilà. »

Mehdi Jomaâ a, d’autre part, souligné l’importance de ne pas de passer d’un gouvernement de technocrate à un gouvernent de politique politicienne, mais de passer à un gouvernement de compétences dont les gens ont besoin. « Aujourd’hui, il ne s’agit pas de mettre quelqu’un à tel ou tel poste, juste parce qu’il appartient à un parti, mais avant tout, il faut que ce soit une compétence, c’est ainsi qu’on peut assurer la continuité des réformes et donner de la crédibilité au travail du gouvernement et s’assurer de l’acceptation de la population », a-t-il expliqué.

Il a encore souligné que la Tunisie a franchi la phase la plus critique de la transition et que pour assurer la pérennité de ce nouveau système politique, il faut assurer aussi une transition économique et sociale. « On vient de tourner la première page de la naissance d’une démocratie, et je vois toutes les conditions nécessaires réunies en Tunisie pour consolider cette expérience, la porter et donner espoir aux jeunes et à la nouvelle génération », a-t-il dit.

Concernant le volet du terrorisme, le chef du gouvernement a indiqué que la Tunisie fait face depuis la révolution à une menace terroriste qui n’était pas identifiée, mais qui s’est manifestée depuis maintenant deux ans et demi, ajoutant que l’équation est en train de changer, puisqu’on a pu démanteler nombre de réseaux. « Bien que de temps en temps on encaisse des coups, mais comme dans une guerre, le moral de nos hommes est bon et ils sont dévoués et prêts à faire les sacrifices qu’il faut pour la stabilité de leur pays. Pour ce qui vient de l’extérieur, il y a ce lien logistique et financier qui vient de la Libye. C’est pourquoi nous avons travaillé sur le renforcement de nos frontières et là nous avons fait un grand pas », a-t-il assuré.

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