Le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, a appelé à un gouvernement d’union nationale et à ce qu’aucun parti politique ne s’arroge l’exercice solitaire du pouvoir.
Dans des déclarations au quotidien Achark al Awsat, il a expliqué qu’aucun parti n’en est capable outre le fait que la force de la Tunisie réside dans le pluralisme, a-t-il dit, mettant en garde contre la réédition de l’exemple égyptien de bipolarisation.
Ila répété que l’intérêt du pays commande la recherche d’un candidat consensuel à la Présidence, stigmatisant le discours « extirpateur » tenu par certains « symboles de l’extrême gauche » au sein du parti Nidaa Tounès et ailleurs, dont il ressort qu’il y existe des parties qui « œuvrent à remettre en selle le parti unique ».
Il n’a pas épargné non plus Béji Caid Essebsi et les déclarations dans lesquelles il a qualifié les membres de son parti de démocrates et de modernistes et tous ses adversaires d’hostiles au modernisme et jurant allégeance à Ennahdha.
Le chef du parti islamiste a affirmé que la démocratie tunisienne est une démocratie de transition qui ne supporte pas le retour aux conflits ; et c’est pour cette raison, a-t-il dit, « que nous estimons que la majorité relative ne suffit pas pour gérer la prochaine étape » et que « la solution réside dans un consensus fondé sur la confiance mutuelle entre les différents acteurs politiques ».