Belhasen Trabelsi, en exil au Canada, nous a envoyé par le biais de son avocat, Maître Mohamed Hédi Lakhoua, une mise au point suite à l’émission « enquête exclusive » diffusée par la chaine française M6 dimanche 12 octobre 2014, dans laquelle il signale que « mon nom a été utilisé pour promouvoir l’émission et pour servir des buts politiques électoraux évidents » ajoutant qu’il voudrait « éclaircir certains points pour l’opinion publique et faire part du mal que j’ai ressenti à cause de cette tentative de retour à la politique visant à salir et diaboliser mon nom et celui de ma famille ».
Premièrement, a-t-il dit, « j’ai reçu la visite d’un officiel tunisien, dont je ne citerai pas le nom qui m’a demandé de participer à une émission « enquête exclusive » sur la chaine Française M6, me transmettant un message d’un haut responsable tunisien disant que le but de cette émission est de préparer une ambiance de réconciliation nationale et d’unifier les tunisiens en tournant la page du passé. J’ai refusé de participer à cette émission pour des raisons de principe ; en effet, je ne voulais m’adresser au peuple tunisien qu’à travers des médias nationaux tunisiens ».
Deuxièmement, ajoute Belhassen Trabelsi, « : les éléments qui ont été présentés dans l’émission ne méritent pas de réponse ou de réaction, et je préserve mon droit de porter plainte contre toute personne ayant contribué à son élaboration , surtout que ce reportage a promis aux téléspectateurs un effort d’investigation pour finalement ne leur présenter qu’une propagande théâtrale destinée à régler des comptes politiques avec moi, ma famille et d’autres personnes que l’émission a visé à cause de différends personnels et politiques ».
Troisièmement, écrit-il encore, « Après la révolution, j’ai subi avec d’autres membres de ma famille des campagnes médiatiques de diabolisation à travers les médias publics et privés. A l’origine de ces campagnes se trouvaient des parties dont le seul souci était de légitimer leur appartenance révolutionnaire, et de nous rendre responsables de tous les maux de la Tunisie ».
Belhassen Trabelsi se déclare « surpris de voir aujourd’hui la même chose avec des parties qui se disent respectueux des Droits de l’Homme », concluant sa mise au point en ces termes : « J’ai pris l’initiative depuis un moment en m’adressant au peuple tunisien à travers une lettre ouverte dans laquelle je me suis expliqué par rapport à ce qu’on me reproche et j’ai exprimé que j’étais disposé à comparaitre devant la justice tunisienne dans le cadre d’un procès équitable ».
