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Terrorisme : Une femme agence la machine djihadiste et coordonne avec Abou Yadh et Lokman Abou Sakhr

Le fléau du terrorisme s’installe dans le pays, mais cette fois-ci il apparaît sous un nouvel angle : Des femmes tunisiennes émergent comme des têtes pensantes du groupe, assurant la relève, après l’arrestation de cadres dirigeants ; des moyens logistiques plus appropriés et une nouvelle génération plus opérationnelle parce qu’elle connaît mieux le terrain ; et des liens plus solides entre les composantes de la nébuleuse terroriste à l’échelle régionale. Tout cela pour commettre des opérations « qualitatives » visant à semer le désordre sur la scène publique et perturber le processus électoral. Tels sont les nouveaux contours des Ansars Chariâa, décrits, ce mardi, par le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali El Aroui, lors de la conférence de presse tenue au siège du ministère de l’Intérieur.

Deux femmes ont été arrêtées dernièrement, et des mandats de dépôt ont été émis contre elles en compagnie de 10 autres terroristes hommes, hier lundi, par le juge d’instruction en charge du dossier. Mais l’une d’elles, s’appelant Fatma Zouaghi est de loin la plus dangereuse. Elle est étudiante en médecine et a joué un rôle-clé dans le recrutement des membres de la cellule du Kram qui avait pour mission d’attenter à la vie d’une personnalité politique, procuré l’argent et la voiture qui allait servir dans l’attentat et assuré la coordination entre Ansar Chariâa et les Brigades Okba Ibn Nafîi en les personnes des deux dirigeants des deux groupes Seifallah Ben Hassine alias Abou Iyadh et Lokman Abou Sakhr.

Les terroristes arrêtés ou ceux en fuite et activement recherchés opèrent en ville, et même ceux qui assurent la liaison avec les terroristes retranchés à Chaambi et aux hauteurs de Ourgha à l’Ouest tunisien, comme Marwan Boughanmi, ont des attaches citadines et sont installés en ville. Ce qui donne à penser que le terrorisme en Tunisie s’implante hors de ses bases classiques : le milieu rural et les quartiers populaires.

Evidemment, les moyens logistiques, matériels et financiers dont disposent ces groupes sont énormes, et Med Ali El Aroui s’est contenté d’évoquer le sujet sans s’y attarder. Or, cette donnée ouvre une fenêtre sur les connections régionales de la nébuleuse terroriste. Au cours de la conférence de presse, qui relate le fonctionnement de la mécanique terroriste, on ne remarque pas de différence entre les Ansar Chariâa et la brigade Okba Ibnou Nafaa, au moment où les groupes terroristes, sous d’autres cieux s’entretuent se marchent sur les pieds et se dénoncent à l’ennemi impie, soit-il un Etat ou un service de sécurité étranger.

Comment explique-t-on cette donnée? Par les grands moyens mis à la disposition des groupes terroristes, ne laissant aucun d’eux en marge des gains et du partage, ou par des consignes régionales et locales leur intimant l’ordre de ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. L’essentiel, c’est de remarquer que cette inhabituelle harmonie qui règne dans les milieux terroristes en Tunisie peut signifier que le phénomène est maitrisé et sous surveillance.

Le point de presse a également apporté la preuve que les services de sécurité sont en avance par rapport au rythme suivi par les terroristes. Les cellules tombent les unes après les autres et l’organigramme des groupes est complètement mis à nu.

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