AccueilLa UNETunis : Comment gérer les flux migratoires en Afrique du Nord ?

Tunis : Comment gérer les flux migratoires en Afrique du Nord ?

Selon un rapport communiqué par l’organisation mondiale pour les migrations (OIM), les flux migratoires en Afrique du Nord, notamment en Egypte, au Maroc et en Tunisie, se caractérisent par leur complexité. La migration vers, à travers et à partir de l’Afrique du Nord, est influencée par un ensemble complexe de facteurs, notamment la pauvreté, le chômage, les conflits, l’instabilité politique et la dégradation de l’environnement. En conséquence, les migrants sont exposés à une panoplie de vulnérabilités et ont divers besoins en termes de protection et d’assistance.

Dans le but de soutenir les efforts des trois pays à parvenir à une approche commune et cohérente pour aborder la migration irrégulière et la protection des migrants aux niveaux national et régional, l’OIM a développé le projet « Renforcement des capacités des Gouvernements pour la gestion des flux migratoires mixtes et la protection des migrants en transit en Afrique du Nord » (financé par le Fonds de Développement de l’OIM).

Ce projet sert à poursuivre le renforcement des capacités des trois Gouvernements respectifs afin de répondre aux flux mixtes à travers l’assistance technique, le partage des connaissances et le dialogue. Dans le cadre de ce projet, une recherche a été menée, elle a été basée sur une approche sociologique globale visant à mieux comprendre les facteurs complexes qui influent sur les flux migratoires et les conditions de vie des migrants dans chaque pays.

D’après la même source, sur la base des recommandations du rapport de recherche, les représentants Gouvernementaux ont réitéré la volonté de leurs pays respectifs d’adopter des politiques globales et intégrées de la migration selon une approche humaniste, et conformément au droit international dans le cadre d’une coopération multilatérale rénovée. Les recommandations contenues dans ce rapport sont adressées aux Gouvernements, aux organisations internationales et à la société civile. Elles portent sur les orientations des politiques, l’accès des migrants aux services de base (santé, éducation, justice et emploi), la promotion de l’intégration des migrants ainsi que la lutte contre la traite des êtres humains.

A noter qu’un rapport final sera publié par l’OIM en octobre 2014, en collaboration avec l es trois Gouvernements.

Créée en 1951, l’OIM est l’organisation intergouvernementale chef de file sur la scène migratoire. Elle opère étroitement avec ses partenaires gouvernementaux, intergouvernementaux et non gouvernementaux.

Forte de l’adhésion de 156 Etats Membres auxquels viennent s’ajouter 10 autres Etats ayant le statut d’observateur, et disposant de bureaux dans plus de 100 pays, l’OIM s’emploie à promouvoir les migrations qui se déroulent en bon ordre et dans des conditions préservant la dignité humaine, pour servir les intérêts de toutes les parties concernées. Pour ce faire, elle met ses services et ses conseils à la disposition des gouvernements et des migrants.

Nadia Ben Tamansourt

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