« Parler de président consensuel n’a pas de sens et relève du pur verbiage », a affirmé le président de la République provisoire, Moncef Marzouki dans une interview au site « Alarabi al jadid », ajoutant que l’Histoire des Arabes est fondée sur l’unanimité qui est en fait une unanimité fausse et violente.
Il a indiqué que le consensus est exceptionnel et répond à une étape alors que la démocratie est plurielle, étant un système qui organise ce pluralisme dicté par l’existence d’opinions et intérêts divergents.
Il n’est pas de l’essence de la démocratie de rassembler les élites pour élire un président puis de demander au peuple de l’avaliser, a-t-il indiqué affirmant qu’il est avec le consensus quand il est nécessaire et avec la démocratie dès lors qu’elle doit jouer son rôle.