Plus d’une entreprise sur quatre affirme qu’elle a payé d’une manière informelle et illégale des services administratifs pour accélérer le traitement de ses dossiers », apprend-on dans une récente étude de la Banque Mondiale sur l’économie tunisienne. Dans cette étude, la Banque mondiale révèle que le phénomène du commerce illicite avec la Libye et l’Algérie ne cesse de se propager, et même de prospérer, particulièrement depuis la Révolution, pour atteindre au moins 2 milliards de dinars, soit 7% du volume des importations.
Ces transactions commerciales frauduleuses et illicites occasionnent des pertes au niveau des revenus de l’Etat et se montent à près du quart des recettes douanières. Ces pratiques sapent la rémunération des entreprises performantes qui respectent les lois, mais ne reçoivent pas ensuite les fruits de leurs efforts