Dans un communiqué rendu public, l’Organisation 23_10 de soutien au processus de transition démocratique estime que « à en juger le piétinement de l’opération d’inscription des électeurs malgré la décision de prorogation des délais, la volonté sérieuse fait défaut de garantir le succès de l’opération à l’intérieur du territoire et surtout à l’étranger ».
Ceci mettrait en doute la capacité de l’ISIE à réaliser des élections dans des conditions optimales et conformément aux standards d’impartialité, de transparence et de démocratie ».
23_10 a déploré que le président de l’Instance soit « incapable d’assumer ses responsabilités et soumis au bon vouloir d’un groupe à l’impartialité douteuse », lui laissant la latitude de dominer le pouvoir de décision du conseil de l’instance et d’accaparer l’appareil exécutif au point d’imposer de mauvais choix qui ont provoqué l’échec de l’opération d’inscription », selon ses dires.
Face à ce constat, elle a exhorté « les forces vives à sauver le processus électoral en apportant les ajustements indispensables à la composition du conseil de l’instance » et en « limogeant son président et certains de ses membres ».
Elle a, par ailleurs, appelé à « installer immédiatement l’appareil exécutif conformement à la loi, tout en l’accordant toutes les prérogatives et à empêcher tout empiètement entre les compétences discrétionnaires et celles exécutives », outre la nécessité de « faire toute la vérité sur les dizaines de démissions passées sous silence au niveau des instances régionales » et de démettre tous les membres dont l’impartialité, la neutralité et la disponibilité inspireraient des doutes.
L’organisation réclame, aussi, une enquête sur les causes de l’échec de l’opération d’inscription des électeurs et une autre enquête sur le piratage présumé de la base de données des électeurs inscrits.
