14 agents de la garde nationale comparaitront jeudi 24 juillet devant la justice militaire. C’est ce qu’a annoncé l’avocat Mounir Ben Salha dans une déclaration à Mosaïque Fm.
Ces derniers sont accusés de porter atteinte à la sécurité interne du pays en commettant un acte contre le président de la république selon l’articles 67, 85, 125 du code pénal.
Pour rappel, l’affaire remonte au 18 octobre dernier, où le président tunisien Moncef Marzouki, le Premier ministre Ali Larayedh et le président de l’Assemblée nationale constituante (ANC) Mustapha Ben Jâafar ont été chassés par des membres des forces de l’ordre d’une cérémonie en hommage à deux membres de la Garde nationale tués par un groupe armé la veille.
« Dégage! Dégage! », ont scandé les manifestants, affiliés au Syndicat des forces de sûreté intérieure dont plusieurs étaient en uniforme.