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Tunis : La rage est dans nos murs !

Un enfant tunisien est mort de la rage. Selon des sources médicales, la Tunisie d’Ennahdha a connu cette année … 34.000 cas de la maladie rabique. C’est à dire 34.000 personnes à travers la Tunisie ont été mordues par des chiens notamment errants. Rien qu’en achat de sérum et autres produits pour faire face à ce qui est désormais considéré comme un fléau national en Tunisie, le ministère de la Santé a dépensé … 3,5 millions de Dinars.

– Les ordures, paradis des chiens errants, vecteurs de la rage.

La rage en Tunisie pose aussi le problème de la gestion des poubelles et des décharges, endroit idyllique pour les chiens errants, dans la Tunisie de l’après révolution. Une gestion désastreuse, notamment après les grèves des éboueurs. Des quartiers entiers de Tunis croulent sous les amas d’immondices. Des «municipalités» qui ne font désormais qu’épisodiquement la levée des poubelles. Des éboueurs qui ont changé les horaires de levée des poubelles qui se fait désormais de jour, dans des tracteurs parfois éventrés et qui laissent s’échapper librement les sacs de poubelles. Des habitants de certains quartiers qui se retrouvent obligés de procéder eux-mêmes à la gestion des tonnes de poubelles qui s’amoncellent devant leurs portes et cotisent parfois pour payer sa levée, alors que ces mêmes citoyens paient les taxes municipales. Le problème aussi des décharges contrôlées que refusent maintenant les populations de certaines régions et qu’ils ferment. Urbanisation galopante oblige, les habitations s’approchent chaque jour plus des dépôts d’ordures qui étaient, il y a 20 ans, en dehors de toute agglomération.

Une étude faite en 2004, avait alors pointé le Grand-Tunis comme étant le plus grand producteur de déchets ménagers en Tunisie. Selon cette étude, que cite Tunisia-today, «la quantité produite varie, en fait, selon les revenus. Ainsi, une famille tunisienne à revenu élevé produit annuellement près de 2600 kg de déchets alors qu’une famille à revenu faible en produit 730 kg. Sur l’ensemble du pays, ce sont environ 1,8 million de tonnes d’ordures ménagères qui finissent, chaque année, dans les décharges ». La même source ajoute que «D’après l’Agence Nationale de Gestion des Déchets (ANGED), près de 95 % de nos déchets sont enfouis dans des décharges contrôlées et dans les dépôts municipaux. 5 % sont recyclés». Le citoyen révolutionnaire n’accepte même, désormais, les usines de recyclage et en auraient même fermé une.

– Une Tunisie sale dans des municipalités politisées.

L’explosion de la rage en Tunisie pose aussi la question des municipalités. Sous couvert de révolution, elles furent démembrées et déstructurées par Ennahdha depuis sa prise au pouvoir. Le parti au pouvoir y installa les siens à travers le système des «représentations spéciales». Rejetées par la population tunisienne qui prit conscience du danger de cette politisation partisane de ces structures administratives et citoyennes, les municipalités se retrouvent, dans leur majorité, paralysées, incapables de jouer leur rôle, notamment dans le domaine de la propreté des villes. On ne voit plus ainsi les grandes artères de Tunis balayées par les trombes d’eau tard au karcher, le soir. Des villes touristiques comme Sousse ou Hammam-Sousse ne font plus le toilettage de leurs plages, si ce n’est l’effort de certains grands hôtels de la région. La palme de la saleté des plages reviendra, cette année certainement, à la «représentation spéciale » de Tantana à Akouda. Dans certaines municipalités, qui plus, tenues par les islamistes d’Ennahdha, résonnent désormais les bruits des trafics, des passe-droits et de la corruption, sans aucun souci pour une question primordiale comme celle de la propreté pour un pays où l’arrière-saison touristique est aussi importante pour l’économie du pays que la haute saison !

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