Dans l’attente de la parution du livre de Leila Ben Ali « Ma vérité », des informations commencent à filtrer sur le contenu de cet ouvrage et sur quelques révélations qu’il contient.
Selon le journal « Essour » qui cite des sources roches de Leila Trabelsi, l’ouvrage comprend quatre chapitres : le premier où l’auteur parle de son enfance , de sa famille , de ses frères et de sa mère, et surtout de son père qui,a-telle révélé, s’est suicidé, au cours des années 70, suite à la confiscation de ses biens dans le cadre de la politique de coopérativisation. Le 2ème chapitre est consacré à la relation de Leila Trabelsi avec Zine el Abidine Ben Ali, depuis le début des années 80, et à « l’histoire d’amour » qui était la leur et qui se poursuit à ce jour, malgré toutes les tentatives faites pour les séparer, ce qui l’a amenée à le soumettre à une surveillance permanente depuis qu’il était directeur de la sûreté, jusqu’à son accession à la présidence de la République.
Le 3ème chapitre de son ouvrage, Leila Ben Ali, l’a consacré à l’étape du pouvoir, depuis son mariage avec le président déchu, en 1991, une fois divorcé de sa première femme, Naima kéfi. Elle y évoque les relations qu’elle entretenait avec les ministres et les conseillers ainsi que les épouses des chefs d’Etat arabes et étrangers , niant s’être immiscée dans les affaires politiques et diplomatiques de la Tunisie. Elle y parle aussi de se relations avec Souha Arafat, cheikha Mouza , épouse de l’émir de Qatar, et la fille de kadhafi, Aicha.
Dans le 4ème et dernier chapitre, Leila Ben Ali, s’attarde sur les débuts de la révolution et la chute du régime, accusant directement des services de renseignements étrangers d’avoir fomenté ce qu’elle appelé un complot contre son époux de président, notamment les services français, américains, britanniques et qataris.
Elle a affirmé que Sakher Materi a échafaudé avec Mohamed Ghariani, ex-secrétaire général du RCD dissous, un plan pour renverser Ben Ali. Elle a également révélé que son mari a dépêché, le 12 janvier, Slim Chiboub, porteur d’un message urgent à Mouammar Kadhafi, lui demandant une aide financière pour sortir de la crise née de la vague des protestations dans le pays.
En outre, Leila Ben Ali, s’en prend à certains conseillers présidentiels, tels que Abdelaziz Ben Dhia , qui induisaient en erreur Ben Ali , notamment, au cours des derniers jours, et Ali Seriati , impliqué, selon elle, dans la conspiration, et qui a persuadé le président déchu de quitter le pays.